Sans lumière, dans le Puy de Dôme, en Auvergne Rhône Alpes ou ailleurs, il n’y a pas de photo. C’est une évidence. C’est pourquoi lorsqu’il fait sombre, traquer la moindre lumière en forêt ou ailleurs est un jeu amusant qui développe son sens de l’observation. Voici une photo qui illustre mon propos. Une feuille de cerisier rescapée des affres du froid et de l’automne, grand séducteur qui entraîne avec lui toutes ces farandoles de feuilles. C’est pourtant en noir et blanc que cette notion de contraste entre le sombre et le clair est plus significative. On le voit bien à travers les photos en N&B des spécialistes de la photo N&B. Jouer avec les contrastes, révéler le noir grâce au blanchi l’inverse, saisir la lumière, faible ou abondante, donne beaucoup de sens à sa scène. Même au-delà de la scène elle-même, elle donne une orientation à la photo, dramatique, douce etc. Quand la photo est en couleur, on est plus attirée par la scène elle-même. Je ne dis pas qu’en couleur, il y a moins d’intensité, mais on la perçoit différemment. Je ne retrouve pas cette citation d’un photographe anglo-saxon qui avance saisir mieux les personnages avec une photo en noir et blanc. On est concentré différement lorsque la photo est sans couleur, en noir et blanc. Cette photo ci-dessous est en couleur, histoire de conjurer le mauvais temps et le soleil moins présent et puis e prélasse dans un autre hémisphère. Quoique, Trump est capable d’accélérer le changement climatique et pourquoi pas les saisons. Enfin, aujourd’hui, c’est le 29 décembre et on est bien en hiver. Les jours qui rallongent ne se font pas encore sentir ! Chronique d’une journée claire et sombre à la fois. Cette photo est prise avec un vieux canon 50d et un Sigma 150-600 sport.
Bonne fin d’année à tous.
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